La censure a longtemps brimé la liberté d'expression. Couper des scènes, prohiber des projections ou bloquer l'accès au cinéma aux mineurs a longtemps été pratique courante au Québec. Fort d'être « le plus sévère du monde entier », le Bureau de censure du Québec bannit plus de 6 000 oeuvres entre 1913 et 1967 et en ampute un plus grand nombre. Les Ennemis du cinéma est un fascinant documentaire qui retrace les étapes de l'histoire des interdits au Québec. Le film mélange habilement des témoignages, des images d'archives ainsi que des extraits de plusieurs oeuvres cinématographiques internationales frappées par la censure, dont Les Enfants du paradis, I, A Woman et Hiroshima mon amour. Le documentaire retrace aussi certaines des grandes censures du cinéma québécois. Notamment, entre 1968 et 1972, l'ONF interdit certaines oeuvres de Denys Arcand, Gilles Groulx et Jacques Leduc. Plus que l'histoire de notre 7e art, ce documentaire raconte l'émancipation culturelle et politique d'un peuple face au contrôle de l'Église et de l'État.

Août 1701, Montréal. Les 1 300 représentants des 39 nations amérindiennes du Nord-Est américain convergent, à l'initiative du grand chef wendat Kondiaronk, vers la capitale de la colonie française. Ils viennent signer avec les Français un traité de paix qui leur assurera une participation plus active dans le commerce de la fourrure. Août 2001, Montréal. Les représentants des nations autochtones de l'est du Canada convergent vers la métropole québécoise afin de célébrer le tricentenaire de la signature de cet accord que l'on avait baptisé la Grande Paix de Montréal. En utilisant les témoignages d'historiens, d'ethnologues et de leaders autochtones, on fait la chronique des événements qui ont conduit à la signature de l'accord historique. La seconde partie du documentaire présente les conséquences qu'aura le traité sur l'avenir des peuples autochtones. N'ayant négocié qu'un accord sur le commerce de la fourrure, les nations amérindiennes seront reléguées au second rang lorsque cette industrie perdra son importance au détriment de l'agriculture et de l'exploitation forestière. La renaissance des nations autochtones se fera à la fin du 20e siècle.

Cette sitcom destinée aux jeunes nous plonge dans un univers inhabituel et éclaté qui décrit avec beaucoup d'humour la vie de quatre adolescents, trois gars, Jon, Jee, Max, et une fille, Sophie. Ils oeuvrent au sein de la petite entreprise de prestation de services en tous genres qu'ils viennent de mettre sur pied et qui leur amène de nombreux clients hétéroclites. Nos quatre amis n'hésitent pas à s'improviser dentistes ou psychologues et, lorsqu'il le faut, aucune profession ne leur résiste. (Source: Téléfilm Canada) Prix Gémeaux meilleure série jeunesse.

Xpression Graffiti est une série documentaire de 13 épisodes. Graffiti Hiphop, street art, art urbain, murales… Les différences, les définitions, les principaux artisans, l’historique… Un documentaire très actuel sur la culture graffiti non seulement à Montréal, mais à travers le Canada et la France.

Campagne publicitaire destinée à la recherche de fonds vouée aux traitements de la sclérose en plaques.

Third date : généralement considérée comme l'étape finale (rendez-vous galant) pour coucher avec quelqu'un. Pour son troisième rendez-vous avec Maude, Jack se prépare à la recevoir à la maison et il espère être chanceux.

Claude voit s'ouvrir les portes du pénitencier à sécurité maximum à l'âge de 19 ans. Ses talents de bagarreur l'amènent bien vite sur la liste noire du redoutable Tarzan, qui contrôle les activités illicites au pénitencier. À la tête d'un groupe de prisonniers, Zizi Grenier tente de soutirer le pouvoir à Tarzan. Remarquant les talents de pugiliste de Claude, Zizi Grenier le prend sous son aile et organise des combats où les territoires des bandes respectives sont mis en jeu. Claude se bat pour Zizi, mais il prend rapidement conscience des terrifiants enjeux qui se trament dans les coulisses du pénitencier. Une épreuve horrifiante secouera Claude au plus profond de son être. Son amour pour Karine pourra-t-il le dissuader d'assouvir la vengeance qui l'habite ? (site internet Téléfilm Canada). Long métrage ayant reçu en 2003 deux nominations aux Prix Génie et quatre nominations aux Prix Jutra, dont celle pour la meilleure musique.

Téléroman jeunesse (quotidienne) qui raconte les péripéties peu banales de cinq élèves de l’école secondaire Victoire-Desmarais. Source d’espoirs, mais aussi d’inquiétudes, le passage de l’enfance à l’adolescence se fait graduellement et offre son lot de situations cocasses, à l’école, comme à la maison.

Cornemuse est une vétérinaire canine qui soigne des petits animaux. Elle prend soin de quatre petits « enfants-animaux » âgés de quatre ans, issus de quatre familles d’espèces différentes. Ce sont Tibor le tigre, Kounga la kangourou, Rafi la petite ratonne et Bagou le singe. Ils vivent dans des familles biparentales, recomposées ou monoparentales qui ressemblent fort à celles des jeunes téléspectateurs d'aujourd'hui. Leurs besoins, leurs rêves, leurs joies ainsi que les défis qui s’offrent à eux ressemblent à ceux des enfants « à la maison » qui, par le fait même, s’identifient à leurs petits héros. C’est dans un univers allégorique de la réalité quotidienne avec ses dramatiques, ses clips et ses capsules, ses contes, ses comptines et ses chansons que Cornemuse propose aux jeunes téléspectateurs un voyage unique au cœur du merveilleux et une source d’apprentissage inépuisable.

Marc est recruté par une bande de l’est de Montréal, les Dark Souls, qui sont en guerre avec un autre groupe criminalisé. Dans ce monde où mort et violence sont omniprésents, la confrontation de Marc à cet univers qui fonctionne en vase clos finira par lui révéler les motifs réels de son engagement. Les gangs de motards (bikers) criminalisés représentent un phénomène qui fait régulièrement l'actualité au Québec. Ce film donne une certaine vue de l’intérieur. Long métrage (2ième au box office en 2001) ayant reçu sept nominations aux Prix Jutra 2001, dont celle pour la meilleure musique.

Extraits de quelques pavillons du centre Eurospace de Bruxelles.

Tshinanu veut démontrer la vitalité des communautés autochtones d'aujourd’hui. Avec des sujets percutants et originaux, appuyé par des images fortes, Tshinanu dresse un portrait captivant des Autochtones en action, en prenant le parti du faire partager plutôt que du définir. Tshinanu explorera donc, pendant 26 documentaires, 26 verbes d’action et autant de manières de les vivre et de les conjuguer au quotidien.